Billetterie

Daniel Auteuil

Daniel Auteuil est élève au Cours Florent.

Après des débuts sur les planches au Théâtre National de Paris, Daniel Auteuil débute au cinéma dans L'Agression (1974) de Gérard Pirès. Il enchaîne ensuite des rôles de potache dans des comédies bon enfant, à la limite du "nanar", comme Bête mais discipliné (1979) et Les sous-doués (1979) de Claude Zidi ou Rien ne va plus (1979) de Jean-Michel Ribes. Il incarne ensuite auprès d'Isabelle Adjani un personnage plus romantique dans Clara et les chics types (1980) de Jacques Monnet. En 1985, Claude Berri lui offre le rôle d'Ugolin dans Jean de Florette et dans Manon des Sources. Daniel Auteuil révèle à travers ce personnage d'excellentes capacités pour des rôles dramatiques. Sa prestation est saluée par le public comme par la critique. Il oriente alors sa carrière vers des rôles plus graves, tournant avec Michel Deville (Le Paltoquet, 1986), Claude Sautet (Un coeur en hiver, 1991) et André Téchiné (Ma saison préférée, 1992). Il incarne Henri de Navarre, futur Henri IV, dans la tragique Reine Margot (1993) de Patrice Chéreau. Sa performance dans Le Huitième jour (1995) de Jaco Van Dormael, où il tourne au côté d'un acteur trisomique, est saluée au Festival de Cannes. Daniel Auteuil devient une figure centrale du cinéma français. Il retrouve un rôle plus léger avec le personnage du chevalier Lagardère dans Le Bossu (1997) de Philippe de Broca. En 1998, il part en Grande-Bretagne pour tourner en anglais The Lost son de Chris Menges. Le film est un succès auprès du public britannique. La carrière de Daniel Auteuil continue à mêler avec une même réussite le cinéma populaire et le cinéma d'auteur : il tourne aussi bien dans Le Placard (Francis Veber, 2000) que dans La Fille sur le pont (Patrice Leconte, 1999), pour lequel il obtient de nouveau le César de la meilleure interprétation masculine. Il tourne à nouveau avec P. Leconte dans la Veuve de Saint-Pierre où il incarne un rigide mais très épris capitaine, dans le froid canadien, au siècle dernier. Marquis de Sade dans le film de Benoît Jacquot, il incarne un communiste désabusé dans Petites coupures (Pascal Bonitzer, 2003) et devient chevalier dans Rencontre avec le dragon, poursuivant son "rêve de jeune homme" : changer constamment d'identité, de milieu, de métier... En 2004, il affronte Gérard Depardieu dans le polar d'Olivier Marchal 36 Quai des Orfèvres, gros succès populaire. Après un retour à la comédie L'un reste, l'autre part (2005, Claude Berri), il revient à un cinéma plus intimiste avec Peindre ou faire l'amour des frères Larrieu, mais aussi au thriller dans Caché de Michael Haneke, maintenant ainsi le cap de sa curiosité et de son exigence. 2006 reste une année marquée par le sceau de la comédie avec La Doublure (F. Veber) et Entente cordiale (Vincent de Brus).

Ciné-Ressources/BiFi 

Présentera  Bienvenue Mister Chance  le mardi 15 octobre au Pathé Cordeliers / Lyon 2ème à 10h45

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