Charlot (Charles Chaplin) est employé chez un brocanteur (Henry Bergman). Il ne cesse de se chamailler avec son collègue (John Rand), et finit par se faire renvoyer. Il plaidesa cause et se fait réembaucher. Mais il commence à flirter avec la fille de son patron (Edna Purviance)…
Sixième film de Chaplin pour la Mutual, Charlot brocanteur est une réussite majeure : Charlot enchaîne gag sur gag, mettant à profit un décor et des objets propices au comique. Mais au-delà de la comédie, Charlot brocanteur esquisse déjà un pan de l’œuvre de Chaplin : la critique sociale et la tragédie sous-jacente.
Charlot brocanteur (The Pawnshop)
États-Unis, 1916, 24 mn, noir et blanc, format 1.33
Réalisation : Charles Chaplin
Scénario : Charles Chaplin, Vincent Bryan, Maverick Terrell
Photo : Roland Totheroh
Montage : Charles Chaplin
Production : Henry P. Caulfield, Charles Chaplin, Lone Star Corporation, Mutual
Interprètes : Charles Chaplin (Charlot, le nouvel employé), Henry Bergman (le brocanteur), Edna Purviance (la fille du brocanteur), John Rand (l’autre employé), Eric Campbell (le voleur), Albert Austin (un client), Charlotte Mineau (une cliente)
Sortie aux Etats-Unis : 2 octobre 1916
Charlot (Charles Chaplin), buveur invétéré, arrive dans un établissement thermal, suivi de près par une malle pleine d’alcool en tous genres. Il suit sa cure de mauvaise grâce, et commence à semer le désordre parmi les curistes.
Un des films les plus connus de Chaplin pour Mutual, Charlot fait une cure est un concentré du comique du cinéaste : un rythme incroyable, des mimes, des gags inventifs... Ainsi qu’une satire maltraitant le snobisme d’une certaine bourgeoisie.
Charlot fait une cure (The Cure)
États-Unis, 1917, 24 mn, noir et blanc, format 1.33
Réalisation : Charles Chaplin
Scénario : Charles Chaplin, Vincent Bryan, Maverick Terrell
Photo : William C. Foster, Roland Totheroh
Montage : Charles Chaplin
Production : Henry P. Caulfield, Charles Chaplin, Lone Star Corporation, Mutual
Interprètes : Charles Chaplin (Charlot, le gentleman alcoolique), Edna Purviance (la fille), Eric Campbell (le gentleman goûteux), Henry Bergman (le masseur), John Rand (un employé du sanatorium), James T. Kelley (un employé du sanatorium), Albert Austin (un employé du sanatorium), Frank J. Coleman (le chef du sanatorium)
Sortie aux Etats-Unis : 16 avril 1917
Un cargo arrive à New York. À son bord, de nombreux réfugiés dont Charlot (Charles Chaplin), qui fait la connaissance d’une jeune fille (Edna Purviance), accompagnée de sa mère malade. Ils se séparent à l’arrivée. Plus tard, affamé et sans le sou, Charlot se rend quand même dans un restaurant. Il y retrouve la jeune fille, seule…
Devenu un classique, L’Émigrant est un des films les plus sensibles de la période Mutual. Se nourrissant de la propre expérience du cinéaste, le film évoque, dans le cadre d’une comédie burlesque, la douleur du déracinement et le fragile espoir d’une vie meilleure.
L’Émigrant (The Immigrant)
États-Unis, 1917, 24 mn, noir et blanc, format 1.33
Réalisation : Charles Chaplin
Scénario : Charles Chaplin, Vincent Bryan, Maverick Terrell
Photo : William C. Foster, Roland Totheroh
Montage : Charles Chaplin
Production : Henry P. Caulfield, Charles Chaplin, John Jasper, Lone Star Corporation, Mutual
Interprètes : Charles Chaplin (Charlot, l’émigrant), Edna Purviance (l’émigrante), Eric Campbell (le serveur), Albert Austin (un convive), Henry Bergman (l’artiste)
Sortie aux Etats-Unis : 17 juin 1917
Charlot (Charles Chaplin), prisonnier, parvient à échapper à la vigilance de ses gardiens et à se faire la belle. En cavale, il sauve de la noyade une jeune femme (Edna Purviance). Elle l’invite à une réception dans une grande villa près de la plage.
Pour le dernier film du contrat, Chaplin prend le temps de peaufiner sa mise en scène et de régler des gags particulièrement inventifs : il filme les huit premiers films de la série en quatre semaines, la réalisation des quatre derniers lui prendra onze mois ! Il multiplie les prises afin d’être entièrement satisfait de son travail. Ce perfectionnisme annonce son prochain passage au long métrage.
Charlot s’évade (The Adventurer)
États-Unis, 1917, 24 mn, noir et blanc, format 1.33
Réalisation : Charles Chaplin
Scénario : Charles Chaplin, Vincent Bryan, Maverick Terrell
Photo : William C. Foster, Roland Totheroh
Montage : Charles Chaplin
Production : Henry P. Caulfield, Charles Chaplin, John Jasper, Lone Star Corporation, Mutual
Interprètes : Charles Chaplin (Charlot, le prisonnier), Edna Purviance (la jeune femme), Eric Campbell (le soupirant), Henry Bergman (le père), Albert Austin (le maître d’hôtel)
Sortie aux Etats-Unis : 22 octobre 1917
Copies restaurées - Lobster Films / Cineteca di Bologna
Distributeur : Lobster Films
Restauration numérique réalisée par Lobster Films, la Fondazione Cineteca di Bologna et l’Association Chaplin. Ces courts métrages étaient en danger : à force de rééditions, l'image était devenue grisâtre, et les négatifs ont tous été détruits. Le meilleur matériel existant a été recherché dans le monde entier pour reconstruire chaque film plan par plan grâce aux technologies numériques et leur redonner leur splendeur originelle. Présentés en première française.
CINÉ - CONCERT
Projection au Pathé Bellecour et au Ciné La Mouche avec un accompagnement musical au piano par Ewerton Oliveira
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