Premier long-métrage de fiction de Jacques Baratier, Goha rend hommage à la beauté du monde arabe alors que la France est en pleine guerre d’Algérie. Cinéaste engagé contre toute forme d’injustice Jacques Baratier tourne ce film dans les deux langues, en signe d’amitié, en signe d’égalité. Les deux versions ont été sauvées par le CNC grâce à la confiance que lui a accordée le Ministère de la Culture tunisien. Les négatifs très abimés ne permettaient plus de tirer de copies, celles restantes étaient dans un tel état de détérioration qu’on ne pouvait plus envisager de projections. La restauration du film était donc nécessaire. Elle a été faite par le laboratoire des Archives françaises du film du CNC dans le respect du film initial, sans vouloir « l’améliorer » mais avec le souci de le restituer au plus près de sa version originelle, avec ses qualités et ses défauts.
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