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Jean-François Stévenin

Après des études à HEC, Jean-François Stévenin, passionné de cinéma, en apprend tous les ressorts en exerçant les différents métiers requis sur les tournages. En 1968 il devient assistant de réalisation et travaille pour Jacques Rivette et François Truffaut.

C'est en jouant son propre rôle, celui d'un assistant réalisateur, dans La nuit américaine (François Truffaut, 1972) que Jean-François Stévenin découvre sa passion pour le travail d'acteur. Il commence alors une carrière composée uniquement de seconds rôles. Il sait tout jouer et ses facultés d'adaptation lui permettent de passer indifféremment à travers tous les univers. Les plus grands réalisateurs (de Jacques Rivette à John Huston) le sollicitent pour camper des personnages marquants. Jean-François Stévenin n'est certes pas une " tête d'affiche ", mais aucun spectateur ne peut méconnaître son visage tant ses apparitions sont fortes et nombreuses (deux ou trois films par an depuis 1972). Il excelle dans des rôles de timides et de rêveurs, aidé par son regard clair et un visage poupon : ouvrier dans Une chambre en ville (Jacques Demy, 1982) ou clown poète dans Côté coeur, côté jardin, (Bertrand Van Effenterre, 1984). Son tempérament pugnace se retrouve également dans des rôles ambigus, voire franchement antipathiques. Il est malin et sournois dans Je hais les acteurs (Gérard Krawczyck, 1986) ou flic malsain dans Y a-t-il un Français dans la salle ? (Jean-Pierre Mocky 1982). Sa préférence ne se limite pas au cinéma d'auteur, et on voit Jean-François Stévenin dans des films populaires comme Les Bidochons (Serge Corber, 1995), Le Bossu (Philippe de Broca, 1997), Le Pacte des loups (Christophe Gans, 2000) ou plus récemment La Chambre des morts (Alfred Lot, 2007).
Mais c'est en tant que réalisateur que ce fin connaisseur du cinéma affiche son talent avec le plus d'éclat : Passe-montagne (1977) et Double messieurs (1984), deux oeuvres riches en digressions diverses, remportent un franc succès critique. Il réalise également la comédie dramatique Mischka (2001), qui se revendique comme un hymne à la vie.

Ciné-Ressources/BiFi
 

Présentera Une chambre en ville  mardi 15 octobre au Cinéma Comœdia à 11h

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